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Lausanne: un tiers des postes barré chez Eurofin

Près de 40 postes sur 120 seront biffés dans la société de services financiers Eurofin à Lausanne. Elle était impliquée dans la déroute de la banque portugaise Espirito Santo.

29 août 2014, 12:56
Impliquée dans la déroute de la banque portugaise Espirito Santo, la société de services financiers Eurofin, basée à Lausanne, a entamé une procédure de licenciement collectif. Près de 40 postes sont biffés sur 120 collaborateurs.

Impliquée dans la déroute de la banque portugaise Espirito Santo, la société de services financiers Eurofin, basée à Lausanne, a entamé une procédure de licenciement collectif. Près de 40 postes sont biffés sur 120 collaborateurs.

Le président du conseil d'administration et directeur général d'Eurofin Alexandre Cadosch a expliqué vendredi dans une interview au journal "Le Temps" que "la pression médiatique a été très difficile à encaisser pour une société de services de la taille" d'Eurofin.

"Tenter de sauvegarder les emplois est notre priorité, ainsi que de poursuivre nos activités. Nous étudions plusieurs pistes, parmi lesquelles le rachat de certaines activités par les équipes", a précisé M. Cadosch.

Le patron d'Eurofin explique que "les enjeux de la faillite du conglomérat portugais de 20'000 personnes dépassent de loin" sa PME. "A notre connaissance, nous n'avons aucune procédure judiciaire à notre encontre, en Suisse et au Portugal", assure-t-il dans cet entretien au "Temps".

Alexandre Cadosch a encore indiqué "continuer à mener une analyse interne pour mettre à jour les liens" des services d'Eurofin "avec les emprunts émis par les différentes sociétés liées à Espirito Santo et qui auraient été placés auprès des clients de la banque du même groupe".

Prêt du Portugal

Huit banques opérant au Portugal sont parvenues à un accord jeudi pour contribuer à hauteur de 700 millions d'euros (845 millions de francs) au plan de sauvetage de Banco Espirito Santo (BES). Chaque établissement participera en fonction de sa taille.

La banque publique Caixa Geral de Depositos et la BCP devraient ainsi être les plus gros contributeurs. La BPI, Santander Totta, Credito Agricola, Montepio, ainsi que BIC et Banco Popular, compléteront la somme, apportée sous forme de prêt.

L'Etat portugais doit quant à lui prêter 3,9 milliards d'euros au fonds de résolution, qui dispose déjà de 367 millions d'euros et qui doit injecter 4,9 milliards d'euros dans Novo Banco, la nouvelle entité qui détient depuis le 3 août dernier les actifs sains de BES.

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