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La Ville de Berne à franchi le pas la semaine dernière, par une décision du Conseil de ville (législatif). Comme à Bâle, depuis 2013, les deux-roues motorisés (motos et scooter) seront à l'avenir logés à la même enseigne que les voitures: leur stationnement au centre-ville sera payant. Lausanne n'en est pas là mais n'échappe pas au débat pour autant, face à l'explosion du nombre de véhicules - qui a presque doublé en vingt ans - et les problèmes de parking sauvage qui vont avec.
Depuis 2000, le nombre de deux-roues motorisés immatriculés à Lausanne est passé de 5992 à 8381, alors qu'il n'était que de 4400 en 1990. La hausse du trafic est même bien plus importante en y ajoutant les nombreux pendulaires, immatriculés hors de la ville. Plus mobile dans les bouchons et plus aisé à parquer qu'une voiture, le scooter a la cote.
"Depuis une bonne dizaine...