C’est à la société RailTech SA, créée en 2017, que le canton accorde cette garantie. Une société fondée par neuf entreprises de transports romandes que sont le Nyon-Saint-Cergue (NStCM), LEB, MBC, MOB, MVR, TPF, TRAVYS, TPC et TL qui ont décidé d’unir leurs forces en vue de réaliser des économies d’échelle et de gagner en indépendance.
En effet, pour ces entreprises, les investissements indispensables à un contrôle interne des bogies, à savoir l’élément de liaison entre le châssis du train et la voie ferrée représentant les trois quarts du volume de maintenance, sont trop importants individuellement. «Seul un regroupement de ces dernières permettra d’atteindre le volume de bogies à traiter justifiant l’investissement et les certifications nécessaires», explique le Conseil d’Etat dans son exposé des motifs et projet de décret.
Pas de débat
Au plénum, le soutien n’a pas fait un pli. Tous les partis se sont accordés pour encourager la réalisation de ce centre qui doit notamment permettre de «s’affranchir d’une trop forte dépendance à certains fournisseurs», a plaidé la conseillère d’Etat en charge du dossier Nuria Gorrite.
Plusieurs voix ont également souligné que ce site aura l’avantage de maintenir un savoir-faire local dans la région et des postes de travail déjà existants.
Le nombre de postes concernés aujourd’hui est de douze. D’après les projections, il sera porté à environ 30 avec la création progressive de nouveaux emplois en lien avec l’augmentation du volume de bogies à traiter. Le site se veut également centre de formation en accueillant des apprentis.