Pour soulager les urgences, le CHUV ouvre quatre lits de dégrisement. Les frais liés aux soins médicaux seront pris en charge par l'assurance de base, mais une participation aux frais pourra être demandée, indique vendredi le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
Le CHUV enregistre une trentaine de cas d'alcoolisation aiguë par semaine. Si ces patients nécessitent une vigilance médicale, ils n'ont pas besoin du plateau technique des urgences, relève l'hôpital dans son communiqué.
Lors du séjour à l'unité de dégrisement, les frais liés aux soins médicaux ou à une surveillance infirmière seront pris en charge par la LaMal. Si le patient reste au-delà du risque sanitaire, il devra payer un forfait de 50 francs pour l'hébergement ainsi que les éventuels frais d'ambulance.
Avec cette participation financière, le CHUV veut "responsabiliser les usagers". Le projet pilote sera évalué par le Conseil d'Etat.