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Le collectif R et les migrants quitteront jeudi l'auditoire de l'Université de Lausanne

Les migrants et le collectif R qui défend leur cause quitteront jeudi l'auditoire de l'Université de Lausanne qu'ils occupent depuis lundi.

25 nov. 2015, 07:36
Le collectif R réclame la fin des renvois Dublin.

Le collectif R et les migrants qu'il défend quitteront l'auditoire de l'Université de Lausanne (UNIL) jeudi soir au plus tard. Ils s'y sont engagés mardi lors d'une rencontre avec la direction de l'institution. L'occupation des lieux avait débuté lundi matin pour notamment dénoncer les renvois Dublin de demandeurs d'asile.

Les dirigeants de l'alma mater lausannoise laissent donc les migrants et leurs défenseurs rester aussi longtemps qu'ils l'avaient prévu initialement. Le collectif R avait annoncé d'entrée vouloir s'implanter pour quatre jours, soit jusqu'à jeudi.

Lors de la rencontre agendée mardi en début de soirée, l'UNIL a exigé du collectif qu’il ne serve plus de nourriture dans l’atrium du bâtiment et n’occupe plus l’auditoire durant la nuit. Le mouvement a accédé à ces demandes, informe l'université à la suite des discussions dans un communiqué.

Méthode employée "pas acceptée"

Si l'UNIL est un lieu de dialogue et de débat, la direction "ne peut accepter la méthode employée qui contrevient aux règles" de l'établissement, et perturbe les cours et le bon fonctionnement. Elle "déplore avoir été mise devant le fait accompli et rappelle que la cause défendue n’a rien à voir avec le champ d’activité de l'université ou avec la politique universitaire".

Le collectif R veut faire connaître son combat et appelle la communauté académique à prendre position pour une politique d'hospitalité. Il réclame la fin des renvois Dublin et s'est fait connaître en occupant depuis huit mois la salle de paroisse de l'église St-Laurent, au centre-ville de Lausanne.

Lundi, plus de cinquante personnes, membres du collectif, migrants et étudiants, ont été aperçues dans l'auditoire. Deux jeunes Afghans ont expliqué à la presse pourquoi ils ne veulent pas être renvoyés en Hongrie, où ils ont subi des "maltraitances".
 
 

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