Claude D., meurtrier présumé de Marie en mai 2013, présente un risque très élevé de récidive, estime le deuxième psychiatre appelé à se prononcer. Selon lui, un diagnostic d'incurabilité à vie ne peut être établi scientifiquement par la médecine.
Eric Cottier, procureur général, a reçu le second rapport d'expertise psychiatrique mené par un expert soleurois, a communiqué mardi le Ministère public du canton de Vaud. Comme le premier expert Philippe Vuille, Lutz-Peter Hiersemenzel devait déterminer si Claude D. souffrait d'un trouble mental.
Le psychiatre alémanique a diagnostiqué un trouble de la personnalité mixte grave aux traits caractériels sadiques, paranoïdes, dyssociaux et immatures ainsi qu'une déviance sadique sexuelle. Il retient par ailleurs une responsabilité moyennement diminuée au sens du droit pénal.
Pronostic pas favorable
L'expert soleurois relève que la psychiatrie forensique ne peut pas exprimer de pronostic à vie car la science n'est pas en mesure de répondre à une telle...