Les Etablissements pénitentiaires de la plaine de l'Orbe (EPO) étaient en effervescence mardi. Se plaignant de ne pas être assez nourris, la majorité des près de 150 détenus ont boycotté le repas de midi.
Conscientes que la nourriture est un thème sensible en prison, les autorités ont aussitôt ordonné des contrôles. Leur réaction a eu le mérite de pacifier la situation, a indiqué à l'ats Anthony Brovarone, porte-parole du Service pénitentiaire vaudois, confirmant une information du site web du "Matin". Le mouvement ne semblait pas devoir se poursuivre lors du souper, a-t-il précisé.
Selon les résultats des contrôles, des mesures seront prises, a ajouté le porte-parole, rappelant toute la difficulté de gérer la nourriture. Il n'est pas simple de prendre en compte dans l'élaboration des menus le microcosme multiculturel, ethnique et religieux de la population carcérale, a dit M.Brovarone.
A sa connaissance, les problèmes de nourriture n'ont jamais donné lieu...