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Le sort des requérants d'asile mineurs inquiète

Malgré la hausse des moyens alloués à l'EVAM, la situation des requérant d'asile mineurs non accompagnés préoccupent les députés vaudois. Ils ont interpellés mardi le Conseil d'Etat à ce sujet.

27 mars 2018, 14:14
La situation des requérants d'asile mineurs non accompagnés préoccupent les députés vaudois.

Des députés vaudois ont interpellé mardi le Conseil d'Etat sur la situation des requérants d'asile mineurs non accompagnés dans le canton. Ils s'interrogent notamment sur le projet de fermeture d'un des foyers qui les accueillent.


"Le sort des migrants mineurs non accompagnés reste critique, et ce malgré la hausse des moyens alloués en 2016 par notre conseil", a regretté la verte Sandrine Evéquoz devant le plénum. Au travers de cette interpellation, la députée attend un bilan de ces moyens mais interroge aussi sur la fermeture annoncée du centre de Chasseron à Lausanne.

 

Une fermeture qui semble être "la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour les collaborateurs qui s'impliquent dans leur travail, en vain", peut-on lire dans son texte. Sa démarche fait suite à un récent article de 24 heures où des éducateurs exprimaient leur mécontentement face à cette fermeture ainsi que sur les conditions d'encadrement des jeunes.


Les signataires de ce texte rappellent qu'en 2016 plusieurs tentatives de suicide d'adolescents migrants non accompagnés ont eu lieu dans un foyer. Le Grand Conseil avait alors largement soutenu une résolution appelant le Conseil d'Etat à tout mettre en oeuvre pour soutenir ces jeunes, jugeant le dispositif d'alors insuffisant.


Hausse des moyens


De son côté, le conseiller d'Etat Philippe Leuba avait indiqué que le budget de l'EVAM consacré aux mineurs non accompagnés allait augmenter pour faire face à la hausse de leur nombre. L'interpellation demande quels sont ces moyens sachant que le nombre de ces mineurs est aujourd'hui à la baisse.


Les députés signataires souhaitent en outre savoir s'il est nécessaire de fermer ce centre au vu de la situation géopolitique instable et d'un possible nouveau flux d'arrivées.


Différence de traitement


Ils tiennent à savoir si les éducateurs qui encadrent ces jeunes ne bénéficient effectivement pas des mêmes conditions que leurs confrères qui s'occupent d'enfants non migrants. Et interrogent sur les licenciements du personnel lié à la fermeture de ce centre.
 

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