"Nous avons constaté une hausse des procédures devant le TAS, en moyenne de 5 à 7% par an, explique son secrétaire général, l'avocat Matthieu Reeb. Mais sur les quatre premiers mois de 2015, nous avons déjà enregistré 185 dossiers nouveaux. L'on tournera donc sur une moyenne de plus de 500 affaires pour l'année, ce qui sera un nouveau record."
Un record que le TAS, avec ses 25 employés, juristes et personnel administratif, aura bien du mal à digérer. Installé dans une belle demeure classée, le tribunal, créé à l'initiative de l'ancien président du CIO, Juan Antonio Samaranch, manque d'espace.
Le TAS doit donc déménager. A la recherche d'un terrain à acquérir pour y construire 4000 m2 de bureaux et de salles d'audiences, pour un investissement de 15 à 20 millions de francs, ses responsables ont d'abord cherché à Lausanne mais élargissent désormais leurs recherches. "Quitter Lausanne, ce n'est pas ce que nous souhaitons. Mais si nous ne trouvons pas ce qui nous plaît, nous étendrons nos recherches au bassin lémanique, au Grand Lausanne ou au Grand Genève", confie encore M. Reeb. Une piste existe près de Lausanne, à Chavannes-près-Renens, "mais n'est pas encore finalisée", précise-t-il.