Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Le Vivarium de Lausanne échappe à la faillite

Une faillite ne sanctionnera finalement pas le Vivarium de Lausanne. Celui-ci sera intégré dans le nouveau projet d'aquariums géants en construction sur les hauts de la ville.

14 nov. 2013, 12:51
Le Vivarium de Lausanne échappe à la faillite. Il sera intégré d'ici 2016 dans Aquatis, le projet d'aquariums géants en construction sur les hauts de la ville.

Le Vivarium de Lausanne échappe à la faillite. Il sera intégré d'ici 2016 dans Aquatis, le projet d'aquariums géants en construction sur les hauts de la ville. Il devra en revanche cesser son activité de refuge pour les reptiles abandonnés par des particuliers.

"Le Vivarium est sauvé car toutes les conditions posées par la loi sont remplies", a expliqué jeudi Fabien Hohenauer, président du Conseil de fondation du Vivarium, à l'issue d'une audience devant le Tribunal d'arrondissement. L'homologation du concordat, d'ici une dizaine de jours, n'est plus qu'une formalité.

Le salut du Vivarium vient de son intégration annoncée dans le complexe Aquatis prévu à Vennes en 2016. La fondation Aquatis vient de donner 185'000 francs au Vivarium, ce qui permet à ce dernier de réunir les 232'000 francs requis par la justice. Une majorité de créanciers a accepté de ne toucher que 10% des montants engagés.

Bon jusqu'en 2016

L'intégration dans Aquatis, désormais formalisée dans une convention, devrait apporter une solution durable aux problèmes financiers du Vivarium. "Financièrement, on pense que c'est bon jusqu'en 2016. Mais on continuera à demander de l'aide au public et on espère continuer à toucher des subventions de la Ville (60'000 francs) et du canton (50'000)", a précisé M. Hohenauer.

Luttant pour sa survie, le Vivarium a récolté ces derniers mois quelque 150'000 francs de dons émanant de privés. Il en utilisera une partie pour faire valider le concordat; le reste servira à la poursuite de ses activités au chemin de Boissonnet jusqu'en 2016.

Fin des animaux trouvés

A court terme, l'institution devra se résoudre à cesser son activité de "refuge" pour les animaux trouvés ou abandonnés par des particuliers. Le Vivarium récupère chaque année de l'ordre de 350 serpents, mygales, lézards et autres reptiles sans être rémunéré pour ce travail.

Les discussions menées récemment avec le canton n'ont pas abouti: "Nous pensions que c'était une tâche d'intérêt public. Mais l'Etat ne veut pas la subventionner", a expliqué Fabien Hohenauer. Le Vivarium devrait y renoncer d'ici la fin de l'année.

Aquatis

Les contours de l'intégration du Vivarium dans Aquatis-Cité de l'eau ne sont pas encore totalement définis. Une commission scientifique a été créée pour y réfléchir. Elle devra notamment déterminer quels animaux peuvent être repris ou non.

A ce stade, le Vivarium espère qu'environ 60% de ses "collections vivantes" pourra trouver une place dans la grande serre tropicale d'Aquatis. Il tentera de donner les autres animaux à des institutions ou des particuliers. Il n'est pas impossible que certains doivent être euthanasiés. L'institution abrite environ 700 reptiles, amphibiens et arachnides.

 
 

Votre publicité ici avec IMPACT_medias