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Lorsqu'en 2000, on demande à des enfants de 7 à 8 ans d'une école de la banlieue toulousaine de dessiner leur ville, près de trois quarts d'entre eux représentent un carrefour giratoire. L'architecte parisien Eric Alonso, qui relate cette observation dans "Du rond-point au giratoire" (Parenthèses/Certu; 2005), fait remarquer que " les ronds-points participent pleinement de l'urbanité contemporaine, au point d'être spontanément perçus comme un de ses composants essentiels ". D'origine anglaise, ces "pastilles routières" prolifèrent à grande vitesse dans toute l'Europe; spectaculaire propagation qui peut " être considérée comme l'une des plus grandes transformations de notre paysage urbain depuis une vingtaine d'années "; Alonzo dixit. Et le professeur d'architecture de se demander: " Pourquoi alors ne pas considérer ce dernier - giratoire - comme un site d'intervention possible pour l'art contemporain? ". La giration automobile comme nouveau site pour l'expression artistique? Qu'offrent nos communes en la matière?