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Les chauffeurs lausannois voient rouge à cause des taxis verts

Pour avoir des taxis “propres” d’ici 2025, Lausanne veut imposer le renouvellement d’une flotte de centaines de véhicules. Frappés par la crise, les chauffeurs critiquent ce délai et la méthode.

20 oct. 2020, 19:00
Les chauffeurs de taxi trouvent entre autres que le délai de 5 ans est trop court pour changer toute la flotte.

Avec des élections communales en mars, les idées fusent de toutes parts sur le thème de la lutte contre le réchauffement climatique. Le conseiller municipal lausannois Pierre-Antoine Hildbrand (PLR) n’est pas en reste: il vient de lancer son projet «pionnier» de taxis propres (électriques ou à hydrogène) dès juillet 2025. Déjà durement frappés par la crise Covid, les chauffeurs jugent le délai extrêmement court. Ils déplorent l’absence de dialogue et s’étonnent du fossé entre privés et services publics.

L’usager des taxis, qui a le souvenir d’avoir été transporté dans des voitures hors d’âge, s’étonnera que le renouvellement d’une flotte de 400 taxis puisse se réaliser d’ici juillet 2025. Président du Comité de direction de l’Association de communes de la région lausannoise pour la réglementation du service des taxis Pierre-Antoine Hildbrand conteste. «Nous avons regardé l’âge moyen des taxis. Ils ont en moyenne 5 à 6 ans». Pour éviter de pénaliser...

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