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Les députés divisés sur l’accueil des 8-10 ans le mercredi après-midi

L'accueil des 8-10 ans le mercredi après-midi divise encore les députés vaudois. Le Grand Conseil devra mener un troisième débat après l'adoption d'un amendement qui conditionne cette prestation à des besoins "avérés".

24 janv. 2017, 15:04
Les députés vaudois sont divisés sur l'accueil des 8-10 ans le mercredi.

L'accueil des 8-10 ans le mercredi après-midi divise encore les députés vaudois. Le Grand Conseil devra mener un troisième débat après l'adoption d'un amendement qui conditionne cette prestation à des besoins "avérés".

Ce qui paraît être aux yeux de certains une évidence prend pour d'autres députés une importance qui motive un véritable combat de tranchée: le canton de Vaud doit-il offrir un accueil aux jeunes de 8-10 ans le mercredi après-midi dans le cadre du parascolaire ?

Lors du premier débat, le vote très serré avait penché pour le refus d'une telle solution, avec des arguments portant principalement sur l'autonomie communale et les coûts. Le deuxième débat s'est révélé mardi lui aussi long et tendu, avec l'adoption au vote nominal d'un amendement du PLR Pierre-Alain Urfer par 73 voix contre 68 et deux abstentions.

Troisième débat

Face à la gauche qui veut étendre l'accueil au mercredi après-midi pour cette classe d'âge, le libéral-radical a nuancé en stipulant que la prestation ne serait proposée qu'en cas de besoins avérés. La modification par rapport aux premières discussions entraîne du coup un troisième débat.

Pour la gauche et une partie du centre, il faut être cohérent et assurer un accueil de jour plein et entier. En exclure les enfants de 8-10 ans relève pour ainsi dire de l'absurde, surtout que cela ne coûterait guère plus.

A droite en revanche, la mesure et l'appréciation doivent être laissées aux communes qui savent s'adapter en fonction des circonstances. Parfois, il a fallu fermer les dispositifs mis en place vu le manque d'intérêt, a affirmé la PLR Claudine Wyssa.

A l'origine de l'amendement demandant la prise en compte du mercredi après-midi, le PDC Manuel Donzé a affirmé qu'il était "temps de s'adapter à notre temps". Il a souligné l'importance d'une telle prestation notamment pour les familles "désemparées" qui doivent opérer des choix parfois "douloureux" entre enfants et travail.

 

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