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Les forêts vaudoises souffrent de la sécheresse et des parasites

La météo changeante de ces dernières semaines a affaibli les arbres du canton. L’épicéa et le sapin blanc sont particulièrement touchés. L’Etat de Vaud appelle à la prudence en cas de balade en forêts.

17 juil. 2019, 10:53
Les dégâts dus aux bostryches sont estimés à près de 20'000 m3.

Les périodes de sécheresse, de canicule et d’intempéries de ces douze derniers mois ont affaibli les forêts vaudoises, en particulier le long du pied du Jura, dans le Chablais et le Nord vaudois. Les arbres qui sèchent sur pied ou sont atteints de parasites sont en augmentation. Les bostryches profitent des conditions favorables pour se multiplier.

L’épicéa et le sapin blanc sont particulièrement touchés. Les dégâts dus aux bostryches sont ainsi estimés à près de 20 000 m3 répartis à parts égales entre les deux essences. La Côte reste toutefois légèrement à l’abri car il y a peu de sapins blancs dans la région. «La zone la plus touchée se situe entre Grandson et Orbe», explique Jean-François Métraux, inspecteur cantonal des forêts.

Il est enfin recommandé à la population de faire preuve de prudence lors d’activités en forêts. Dans les secteurs où de nombreux arbres sont morts sur pied, des branches sèches peuvent tomber, surtout en cas de coups de vent et d’intempéries. «Il faut faire très attention car il y a beaucoup plus de bois morts qui risquent de tomber», ajoute Jean-François Métraux.

Suivi attentif et mesures

Les services de l’Etat de Vaud, les milieux professionnels de la forêt et les propriétaires forestiers suivent attentivement la situation depuis la fin de l’hiver. Plusieurs mesures ont déjà été mises en œuvre ou sont prévues afin de faire face à cette situation exceptionnelle.

Il est recommandé aux propriétaires de forêts de n’exploiter que les arbres présentant des risques sécuritaires avérés ou de prolifération de parasites. Le maintien de ces arbres dans les forêts contribue en outre à l’amélioration de la diversité des habitats et au maintien des espèces dépendantes du bois mort.

Cette pratique est déjà appliquée dans les Préalpes vaudoises et donne de bons résultats, autant du point de vue économique que de la promotion de la biodiversité, indique le canton dans un communiqué.

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