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Les Vaudois ont payé 150 millions de francs en trop

Les Vaudois ont payé 150 millions de francs en trop pour leurs primes maladie 2018, affirme vendredi la Société vaudoise de médecine (SVM). Elle préconise une baisse compensatoire des montants pour l’an prochain.

21 sept. 2018, 17:10
Les Vaudois ont trop payé pour leurs primes maladie 2018, affirme la Société vaudoise de médecine.

Contrairement aux prévisions «alarmistes» de l’an dernier, on assiste non pas à une forte hausse des coûts de la santé cette année, mais «potentiellement à une baisse qui pourrait même atteindre 3%», note la SVM dans son communiqué.

La hausse moyenne des primes 2018 de 6,4% pour les adultes était donc «plus qu’inappropriée». Les Vaudois ont payé «environ 150 millions de francs» en trop si la différence finale entre les primes perçues et les coûts réels s’établit à 5%.
Pour cette raison, la Société vaudoise de médecine estime qu’une baisse à titre compensatoire sur 2019 serait «logique». Elle tient surtout à souligner par la même occasion que les coûts des cabinets médicaux vaudois sont «parfaitement sous contrôle».

Davantage d’indépendance

Dans ce contexte, la SVM juge que «l’énorme décalage» entre les projections et les chiffres réels donne raison à la motion Feller/Thorens déposée en mai au Conseil national. Le texte demande de «Faire établir des statistiques incontestées par un organisme indépendant».

Fin août, le Conseil fédéral s’est dit prêt à des efforts dans les statistiques sur la santé. Le but est de produire des informations de meilleure qualité, d’augmenter la transparence et de réduire la charge administrative.

Rendez-vous lundi

Pour rappel, les primes maladies 2019 seront présentées lundi matin par Alain Berset. Le conseiller fédéral s’était attiré les foudres de la SVM en début d’année avec ses propos sur le salaire des médecins.

Le ministre de la santé a «dérapé» en affirmant que des médecins gagneraient plus d’un million de francs à charge des primes d’assurance maladie obligatoire. Pour la SVM, qui voulait une rétractation publique, «il est temps aussi que les politiques reconnaissent leur responsabilité dans le transfert continu des charges financières des cantons vers les assurances, et donc les assurés».

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