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Lutry: c'est l'ex-compagnon de sa mère qui a enlevé et tué la jeune fille

Une jeune fille de 14 ans a été enlevée par l'ex-compagnon de sa mère, ce matin près de Lausanne. Un important dispositif policier a permis la découverte du véhicule utilisé sur les hauts de Lutry. L'homme, un Genevois de 30 ans, a abattu l'adolescente avant de se suicider.

18 juil. 2014, 19:44
La victime habitait à Belmont-sur-Lausanne dans le canton de Vaud.

La jeune fille retrouvée morte vendredi sur les hauts de Lutry (VD) a été enlevée et tuée par l'ex-compagnon de sa mère. Elle était âgée de 14 ans, lui de 30 ans, indique la police vaudoise. L'homme s'est suicidé après l'avoir abattue.

La police vaudoise a été avisée vers 11 heures. Selon un témoin, la victime a été mise de force dans le coffre d'une voiture - une VW Polo blanche de location - par un homme cagoulé. Le signalement de l'auteur et du véhicule a été immédiatement diffusé auprès de l'ensemble des patrouilles de police de la région, puis signalé à l'échelle cantonale et intercantonale..

Plus de 40 patrouilles de police ont été mobilisées. Vers 11 h 50, le véhicule a été localisé dans une forêt située sur les hauts de la commune de Lutry. Les gendarmes ont alors découvert les corps de la victime et de l'auteur avec des blessures par arme à feu.

Parallèlement aux recherches entreprises par la police, le beau-père de l'adolescente avait été très actif, ce matin, sur les réseaux sociaux, signalant sa disparition. Selon son témoignage rapporté par 20 Minutes, la jeune femme avait réussi à alerter ses proches par téléphone depuis le coffre de la voiture.

Quel mobile?

Le tueur est un Suisse domicilié à Genève. La famille de la victime a été prise en charge par la police et un spécialiste de l'équipe de soutien d'urgence (ESU), indique le communiqué de la police vaudoise.

Les investigations sont menées par les enquêteurs de la police de Sûreté et les spécialistes de l'Identité judiciaire sous la direction du procureur de service. Un médecin légiste du Centre universitaire romand de médecine légale (CURML) s'est également rendu sur place. L'enquête devra notamment déterminer le mobile de ce crime.

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