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Magro pris d'assaut pour son dernier jour

La liquidation de Magro La Côte a ramené la foule dans le magasin samedi pour le dernier jour d'ouverture.

30 mars 2013, 17:53
Le centre Magro d'Etoy: l'une des quatre succursales vaudoises d'un groupe basé, pour l'essentiel, en Valais. Sa faillite laisse sur le carreau quelques 300 collaborateurs.

Installé dans le périmètre de Littoral Parc, sur le territoire de la commune d’Etoy, le seul magasin Magro de La Côte  a fermé définitivement ses portes, comme les dix autres succursales du groupe franco-valaisan, en faillite depuis quelques jours. La liquidation générale de l’assortiment a drainé, ce samedi de Pâques, une foule de chalands en quête de bonnes affaires. 

Une page s’est tournée. Conséquence de la faillite prononcée il y a quelques jours, la seule succursale présente sur La Côte, plus précisément sur le territoire de la commune d’Etoy, du groupe franco-valaisan Magro-Casino a fermé définitivement ses portes, ce samedi de Pâques 30 mars 2013.
 
L’événement a drainé sur place la foule des grands jours, attirée par les multiples aubaines résultant d’une liquidation générale de l’assortiment. Les nombreux chalands n’ont, en substance, pas été refroidis par la longueur interminable des files d’attentes aux caisses, visiblement débordées, serpentant jusqu’au milieu du magasin.
 
Ils ont profité de l’occasion pour remplir à ras bord des caddies de couches-culottes, de packs d’eau minérale, voire d’une petite folie coûteuse, soudain devenue étonnamment raisonnable. Certains ont fait le plein de bouteilles de rosé pour fêter l’arrivée espérée du printemps. Ailleurs, en particulier dans les rayons offrant des marchandises périssables,  le supermarché offrait des visions de zone sinistrée. Fruits aux légumes aux abonnés absents et rares barquettes de viande dans les frigos à vau-l’eau… Pas de quoi donner envie de s’y  attarder.
 
Cette faillite augure-t-elle d’autres situations du même genre ? En d’autres termes, la crise est-elle en f train de frapper le pôle de développement économique lémanique? Michel Roulet, syndic d’Etoy se veut rassurant : ''les autres commerces alimentaires, présents à Littoral parc, à savoir Migros, Lidl et Haldi, enregistrent tous une fréquentation en hausse''. A propos de la faillite de Magro, il ajoute : ''ce n’est pas une surprise. Je la sentais arriver depuis plusieurs mois… Vu la qualité des locaux et de l’emplacement, je pense que nous trouverons un repreneur sans trop de peine''.
 
La suite à découvrir dans La Côte du 2 avril. 
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