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Trouver une place où parquer son bateau est un combat de longue haleine

Les amateurs de nautisme doivent parfois attendre des dizaines d’années pour trouver une place à leur embarcation.

10 avr. 2017, 17:23
Plusieurs embarcations ventouses occupent des places alors qu’elles ne sont que très peu utilisées.

Que cela soit sur le lac ou à terre, il faut patienter minimum cinq ans pour Nyon, jusqu’à dix à Morges, Rolle ou Allaman, en moyenne, pour trouver une place où parquer son bateau. «Nous avons une liste d’attente de 164 personnes actuellement, et nous délivrons une quinzaine de places par année», constate la municipale nyonnaise Roxane Faraut Linares. Et pour cause, les navigateurs sont de plus en plus nombreux, et les places disponibles le sont toujours moins.


Comment réussir alors à répondre à cette demande grandissante? Les réponses des villes lacustres sont unanimes: il faut prendre son mal en patience le temps que quelqu’un cède sa place. Selon l’Association pour la sauvegarde du Léman, la problématique est courante tout autour du lac: «Aujourd’hui, la tendance est plutôt d’agrandir ou de réaménager les infrastructures actuelles, afin de ne pas augmenter la pression sur les rives, déjà fortement construites, explique Adrien Bonny, coordinateur de projets à l’ASL. Une étude menée par la Cipel en 2013 comptabilisait 21000 embarcations pour seulement 17 600 places autour du Léman.


Rolle a notamment suivi cette direction en ajoutant 120 places d’amarrage dans le cadre de travaux de rénovation et d’extension du Port Ouest. Mais celles-ci seront toutes occupées dès leur mise à disposition (en juillet) par des personnes présentes sur la liste d’attente. Liste sur laquelle certains attendraient déjà depuis 1990... Car même si une place se libère, il faut encore qu’elle corresponde à la taille de l’embarcation. Un bateau dit «moyen» attendra plus qu’un simple canot, et moins qu’un immense voilier. A Nyon également, le réaménagement du port fait partie du programme de législature. Est-ce que cela offrira des places supplémentaires? Rien de sûr pour le moment, selon Roxane Faraut Linares. De plus, certaines villes faisant face à une trop forte demande, bloquent les inscriptions. C’est le cas par exemple d’Allaman.

 

Pour découvrir l'enquête dans son intégralité, rendez-vous dans nos éditions print et numérique de mardi 11 avril.

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