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Nouveau retard pour la Cinémathèque suisse à Penthaz

Le Centre de recherche et d'archivage de la Cinémathèque suisse à Penthaz ne devrait voir le jour qu'en 2019. Des solutions provisoires sont à l'étude.

25 août 2015, 16:16
L'aménagement d'un espace de stockage pour les données numériques pose problème.

Le chantier du Centre de recherche et d'archivage de la Cinémathèque suisse à Penthaz prend un nouveau retard. Déjà reportée de 2015 à 2018, l'ouverture des portes interviendra au plus tôt en 2019. Des solutions sont recherchées pour l'archivage du numérique.

Un montant de quelque 6 millions de francs aurait dû être soumis cet automne aux Chambres fédérales mais l'Office fédéral des constructions et de la logistique (OFCL) a suspendu ce crédit, a indiqué mercredi Frédéric Maire, directeur de la Cinémathèque suisse, revenant sur une information du Tages Anzeiger.

La somme était destinée à l'aménagement d'un espace de stockage pour les données numériques à Penthaz. Officiellement, le report serait dicté par des raisons d'économie. Certains estiment qu'il est lié à un rapport du Contrôle fédéral des finances très critique sur la gestion de l'institution basée à Lausanne.

Gestion améliorée

Frédéric Maire rappelle que ce rapport date de 2013 et que, depuis cette date, beaucoup de chemin a été parcouru. De nouveaux outils se sont mis en place et ont été discutés avec l'Office fédéral de la culture, dont dépend la Cinémathèque suisse.

Le gel du crédit de 6 millions n'a pas de conséquence à Penthaz où, même si les travaux se poursuivent, un étage reste non aménagé. "Si ce montant est réintroduit l'an prochain, comme on nous l'a laissé entendre, on aura fini en 2019. Si la suspension dure plus longtemps, cela pourra prendre plus de temps", a dit M. Maire.

A la recherche de solutions provisoires

En attendant, la Cinémathèque précise qu'elle ne reste pas les bras croisés. "Nous cherchons avec l'OFC des solutions provisoires pour garantir un stockage de bonne qualité en attendant la construction définitive", a ajouté le directeur de l'institution. "Nous devons assurer un minimum de stockage en numérique".

Car ces films arrivent. Un exemple: "La vanité" de Lionel Baier, présenté au festival de Cannes et bientôt à Locarno, a été réalisé en numérique. "Pour l'archiver, il faut avoir les structures pour le faire", a ajouté Frédéric Maire.
 
 

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