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Nouvelle demande de révision du procès Légeret

Condamné à perpétuité en 2008 pour un triple meurtre, François Légeret a fait une nouvelle demande de révision de son procès. Il veut prouver son innocence.

16 mars 2017, 08:55
François Légeret estime qu'un témoignage devrait prouver son innocence. Il demande la révision de son procès.

François Légeret demande une nouvelle fois la révision de son procès. Condamné à la prison à perpétuité en 2008 pour avoir tué à Vevey sa mère, une amie de celle-ci et sa soeur, l'homme de 52 ans estime qu'un fait récemment mis au jour démontre son innocence.

"Le Tribunal cantonal a bien reçu une nouvelle demande de révision", indique mercredi l'Ordre judiciaire vaudois (OJV) en confirmant l'information de L'illustré. Selon le magazine, la requête fait 91 pages. Elle a été rédigée par François Légeret lui-même, qui dit avoir été déçu par les avocats.

Le fils d'une boulangère témoigne

La demande du condamné se base sur le livre de Jacques Secretan "L'affaire Légeret, un assassin imaginaire" paru l'an dernier. Le journaliste indépendant a recueilli le témoignage de Sébastien Albanesi, fils de la boulangère Jacqueline Albanesi qui était à l'origine de la révision du procès Légeret.

Jacqueline Albanesi a affirmé avoir servi Ruth et Marie-José Légeret le 24 décembre 2005 en fin d'après-midi, soit après l'heure de leur mort selon la justice. Lors du procès en révision en 2010, la cour a estimé que la boulangère confondait vraisemblablement le 23 et le 24 décembre.

Pas matière à réviser le procès

Dans son livre, Jacques Secretan explique que Sébastien Albanesi affirme être allé chercher sa mère à la boulangerie le 24 décembre. Elle lui a alors dit qu'elle venait de servir Ruth et Marie-José Légeret.

Après la parution de l'ouvrage, le procureur général du canton de Vaud Eric Cottier avait déclaré qu'il n'y avait pas là matière à ce que le Parquet initie une procédure de révision. Tout lésé peut toutefois adresser par écrit une requête motivée à la juridiction d'appel, selon l'article 410 du Code pénal.

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