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Opposition à la fermeture de la caserne de Moudon

En réponse à la consultation sur le développement de l'armée, le gouvernement vaudois dit ne pas vouloir que la caserne de Moudon ferme ses portes.

13 févr. 2014, 16:27
Adieu aux casernes de Moudon (VD), des Vernets (GE), de la Poya (FR) ou encore à l'aérodrome de Sion (VS). L'armée suisse fermera en tout sept places d'armes, trois aérodromes et des infrastructures de combat, soit un tiers de son parc immobilier, pour des économies de 8,7 milliards de francs.

Le Conseil d'Etat vaudois s'oppose à la fermeture de la place d'armes de Moudon. Il n'existe "aucune justification objective" à son abandon, indique-t-il jeudi en réponse à la consultation sur le développement de l'armée (DEVA).

Fin novembre, le conseiller fédéral Ueli Maurer avait annoncé que l'armée entendait économiser 8,7 milliards de francs en fermant sept places d'armes, trois aérodromes et des infrastructures de combat. Moudon en faisait partie.

En collaboration avec les communes concernées, le gouvernement vaudois est catégorique: il s'oppose à la fermeture et ne voit aucune justification "au fait d'investir plusieurs dizaines de millions de francs" sur le secteur de Chamblon pour pallier la décision concernant Moudon.

Dans son communiqué, le Conseil d'Etat souligne néanmoins apprécier "à sa juste valeur" le maintien d'une présence importante de l'armée sur le territoire cantonal. La conservation de quelque 1100 emplois et places d'apprentissage ainsi des investissements en centaines de millions de francs d'ici 2020 en dépendent.

Le gouvernement ne dit rien jeudi sur la polémique à propos de l'éventuelle installation d'un centre de requérants à Moudon au lieu de l'armée. Comme il s'oppose à la fermeture de la place d'armes, l'accueil d'une telle structure "n'est pas à l'ordre du jour", note Frédéric Rouyard, conseiller en communication au Service vaudois de la population (SPOP).

Développement de Payerne

Sur les autres questions liées à l'armée, le Conseil d'Etat soutient le projet de développement du futur aérodrome de Payerne. Il y met deux conditions: que le nombre de mouvements de jets militaires n'augmente pas significativement et que le développement de l'activité civile soit assuré.

Quant aux places de tirs, le gouvernement estime qu'il faut réévaluer les conditions d'utilisation de Vugelles-la-Mothe. Depuis de nombreuses années, les communes se plaignent des nuisances liées aux tirs de l'armée.

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