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Peine réduite à 18 mois pour le client indélicat d'un palace

La Cour d'appel du Tribunal cantonal vaudois a décidé de réduire la peine d'un homme qui avait séjourné dans un palace de Montreux sans s'acquitter de sa note.

12 oct. 2012, 12:46
Pour poursuivre son séjour à l'hôtel, le filou a produit plusieurs faux documents bancaires.

Un quadragénaire qui avait séjourné pendant plusieurs mois dans un palace montreusien sans payer la note a vu sa peine réduite vendredi par la Cour d'appel du Tribunal cantonal. Les juges de deuxième instance l'ont condamné à 18 mois de prison, dont 6 mois fermes.

Ce client indélicat, âgé de 40 ans, a été reconnu coupable d'escroquerie et de filouterie d'auberge. La peine est inférieure aux 2 ans d'emprisonnement, dont un an ferme, prononcés en première instance par le Tribunal correctionnel de Vevey en juin 2012.
 
Entre le 14 août et le 4 novembre 2009, l'escroc a séjourné avec son amie et leur fils au Royal Plazza de Montreux, un cinq étoiles, sans payer la note de 95'000 francs. Il faisait à l'époque l'objet de poursuites pour 91'000 francs et d'actes de défaut de bien pour 119'000 francs.
 
Astuce "crasse"
 
Reposant sur une astuce "manifeste", qualifiée de "crasse" par les juges cantonaux, l'escroquerie initiale ne peut être contestée. Après les trois premières semaines, l'hôtelier aurait toutefois dû "se poser des questions" et "mettre sous pression" son client, relève la cour.
 
Bien que la culpabilité du condamné soit "importante", en raison du "préjudice extrêmement conséquent" qu'il a causé "uniquement dans le but de vivre dans le luxe", la peine prononcée en première instance est apparue "quelque peu élevée" aux juges cantonaux. Le sursis accordé n'est que partiel, en raison d'un "pronostic mitigé" sur la commission possible de nouvelles infractions par l'escroc.
 
Faux documents
 
Pour poursuivre son séjour à l'hôtel, le filou a produit plusieurs faux documents bancaires attestant qu'il avait donné l'ordre d'effectuer le paiement d'importants montants à l'établissement.
 
Une fois la supercherie découverte, il a promis au directeur d'aller chercher la somme avec lui à la banque le lendemain. Mais l'indélicat a quitté l'hôtel dans la nuit. Il s'est fait arrêter par la police en y revenant le soir suivant.
 
En première instance, l'intéressé avait expliqué s'être lancé à l'époque dans le commerce de diamants.
 
Son rôle aurait consisté à trouver des acheteurs, dans le but de toucher des commissions lors d'éventuelles transactions. Aucune n'a jamais eu lieu, l'affaire se révélant être un "miroir aux alouettes".
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