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Pour Daniel Brélaz, le chauffage au mazout de la place d'arme est un non-sens

Moudon va se chauffer au mazout et plus au bois. Du moins la place d'armes. C'est ce que dénonce l'ancien syndic lausannois et conseiller national Daniel Brélaz. L'écologiste dénonce un choix en contradiction avec les objectifs du Conseil fédéral.

17 nov. 2016, 10:37
Le "géant vert" dénonce le choix du mazout pour chauffer la place d'armes de Moudon.

La place d'armes de Moudon va être chauffée uniquement au mazout, et plus au bois. L'écologiste vaudois Daniel Brélaz s'en émeut. La Confédération pourrait investir dans un système plus écologique si le site devait être utilisé à une autre fin dans six ou huit ans, répond le Conseil fédéral.

Selon le conseiller national Daniel Brélaz, l'abandon du chauffage à bois à Moudon est en parfaite contradiction avec les objectifs du Conseil fédéral de lutte contre les émissions de CO2.

Il s'agit d'un cas particulier, fait valoir le gouvernement dans sa réponse publiée jeudi. Et de souligner que le Département fédéral de la défense (DDPS) fait partie des meilleurs élèves s'agissant de l'utilisation d'énergies renouvelables pour la production de chaleur.

L'armée va se retirer de la place d'armes de Moudon entre 2022 et 2025. La question de l'utilisation du site reste ouverte. Il pourrait être transformé en centre fédéral pour requérants d'asile. En attendant, il fallait effectuer les travaux de maintenance.

Le chauffage à bois et la chaudière à mazout devaient être remis à neuf. Le choix s'est porté uniquement sur la seconde pour des questions des coûts. La chaudière à mazout a pu être remplacée cet été pour 70'000 francs et suffira à couvrir les besoins.

Le remplacement du chauffage à bois, qui sera mis hors service en été 2017, aurait coûté beaucoup plus cher. Le DDPS est toutefois prêt à rencontrer les autorités cantonales et communales afin de discuter de l'utilisation future du site ainsi que du chauffage.

 

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