«J’ai l’impression que le Léman est plus bas que les années précédentes, mais je n’ai eu aucune confirmation», note Daniel Chollet. Le président des Petits pêcheurs nyonnais n’est pas le seul observateur attentif du lac à s’être fait cette réflexion en regardant les différences de couleurs des rochers sur les rives.
À cette période de l’année, le niveau des eaux est toujours au plus bas. Pour éviter des inondations dues à la fonte des neiges au printemps, les hauteurs d’eau sont ajustées avec précision. Elles ont fait l’objet d’un accord intercantonal datant de 1884: le niveau maximal est de 372,30 mètres de juin à décembre et le niveau minimal de 371,60 mètres de mars à avril. Avant la mise en place d’une force hydraulique industrielle à Genève à la fin du XIXe siècle, les différences pouvaient atteindre 2 m entre l’été et l’hiver.
Des mesures faites à Saint-Prex
Les mesures...