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Sauver Lavaux III: le Conseil d'Etat donnera sa décision après les vacances

L'initiative "Sauver Lavaux III" devra attendre après les vacances pour savoir si le Conseil d'Etat vaudois décide ou non de lui opposer un contre-projet.

04 juil. 2013, 16:33
Le paysage des vignes en terrasses du Lavaux.

La décision du Conseil d'Etat vaudois d'opposer ou non un contre-projet à l'initiative "Sauver Lavaux III" de Franz Weber ne tombera pas avant l'été comme prévu. A cause de nouvelles rencontres et discussions, l'échéance a été reportée. Helvetia Nostra entend saisir la Cour constitutionnelle à cause des délais largement dépassés.

Fin mai, la conseillère d'Etat Béatrice Métraux avait voulu "rompre le silence" sur le sort de l'initiative. Devant la presse, elle avait annoncé que le gouvernement n'avait pas tranché la question du contre-projet, mais voulait encore réfléchir.

Décision reportée

La ministre avait cependant indiqué que le Conseil d'Etat se prononcerait "avant l'été". Interrogés jeudi par l'ats, ses services ont expliqué que la décision était "reportée". Une succession de rencontres est à l'origine de ce délai supplémentaire.

A la suite de la demande d'un syndic, une délégation du Conseil d'Etat , composée de Pierre-Yves Maillard, Philippe Leuba et Béatrice Métraux, a rencontré le 26 juin les représentants des communes de Lavaux pour débattre du contre-projet. En conséquence, une nouvelle entrevue a été agendée courant juillet entre la conseillère d'Etat et les représentants de la Commission intercommunale de Lavaux (CIL), relate le Département de l'intérieur (DINT) pour justifier le report.

Bonne volonté

Fin mai, les atermoiements du Conseil d'Etat avaient été critiqués de part et d'autre. Le président de la CIL, Maurice Neyroud, avait déploré l'absence de décision et rappelé son opposition au contre-projet. Les communes ne veulent ni de l'initiative ni du contre-projet, elles veulent maintenant que l'on vote, avait-il martelé.

Questionné jeudi sur le sens de ces rencontres avec le gouvernement, Maurice Neyroud a indiqué que la position de la CIL n'avait pas changé. Mais "nous allons rencontrer la conseillère d'Etat, discuter et examiner les nouvelles propositions", a-t-il déclaré à l'ats.

Saisir la Cour constitutionnelle

De son côté, Franz Weber fustige depuis longtemps les tergiversations. Il y a bientôt 4 ans que l'initiative a été déposée. Et cela fait 18 mois qu'elle a été déclarée valide par le Tribunal fédéral.

Avec ces retards, le Conseil d'Etat et le Grand Conseil violent la Constitution cantonale vaudoise et la Loi sur l'exercice des droits politiques. Le Comité d'initiative va en conséquence saisir la Cour constitutionnelle, affirme jeudi Helvetia Nostra, l'association de Franz Weber.

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