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Un ancien chauffeur d’Uber obtient gain de cause

La Cour d’appel du canton de Vaud reconnaît le statut de salarié à un ancien chauffeur d’Uber. Dans les considérants d’un arrêt publiés le 10 septembre, elle a confirmé le jugement du Tribunal des prud’hommes de Lausanne datant du printemps 2019.

15 sept. 2020, 17:30
La Cour d'appel du canton de Vaud reconnaît le statut de salarié à un ancien chauffeur d'Uber (photo d'illustration).

Ce chauffeur a travaillé pour Rasier Operations B.V., une filiale d’Uber, entre avril 2015 et décembre 2016. Son compte avait été désactivé fin 2016 en raison de plaintes à son égard. Il s’est alors tourné vers le Tribunal des prud’hommes, qui a estimé que son licenciement avec effet immédiat n’était pas justifié.

Ce jugement, qui reconnaît l’existence d’un contrat de travail avec Uber, a été confirmé par la Cour d’appel cantonale, indique mardi Me Rémy Wyler, l’avocat du chauffeur. Il précise dans un communiqué que le Tribunal a octroyé au chauffeur environ 19 000 francs. Ce montant englobe les deux mois de salaire du congé légal, une indemnité pour licenciement immédiat injustifié et les vacances auxquelles il aurait eu droit. L’avocat précise qu’un recours devant le Tribunal fédéral est encore possible.

Pour Unia, qui a diffusé son propre communiqué, la décision du Tribunal cantonal vaudois confirme que l’entreprise Uber a le statut d’employeur. Le syndicat demande au groupe d’origine californienne de «délivrer sans délai des contrats de travail en bonne et due forme à tous ses chauffeurs et de leur verser rétroactivement les salaires, le remboursement des frais et les cotisations aux assurances sociales qui leur reviennent».

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