Le Grand Conseil vaudois a précisé hier le rôle des agents de sécurité privés engagés dans les prisons. La gauche a insisté sur les limites de leurs activités et leur caractère exceptionnel dans une fonction éminemment publique à ses yeux.
A cause de l’entrée en vigueur l’an prochain de la réforme du droit fédéral des sanctions, le canton de Vaud était obligé d’accélérer la cadence. A tel point qu’il a fini par clore hier la discussion avec un troisième débat immédiat. Une décision acceptée à une voix près à la suite d’un vote nominal.
Si l’ensemble des modifications de loi n’a pas fait débat, un point a cependant opposé les partis. Par voie d’amendement, le socialiste Arnaud Bouverat a demandé de délimiter les tâches des agents de sécurité privés dans les prisons.
Besoin extraordinaire
Ces activités peuvent être confiées à des privés si elles n’impliquent pas en principe de contact...