David Nanchen, interniste à la Policlinique médicale universitaire de l'UNIL, a montré comment améliorer le traitement de l'infarctus du myocarde, a indiqué la Fondation jeudi dans un communiqué.
Le Dr Nanchen a ainsi montré que 5% des patients victimes d'un infarctus remplissent les critères d'une affection héréditaire du métabolisme, soit dix fois plus que dans la population générale. Chez ces patients, le taux de cholestérol est trop élevé de naissance.
Même après un traitement de l'infarctus du myocarde, ces patients continuent à présenter un risque accru de récidive. "Pour améliorer la prévention chez ces patients, il est donc important d'identifier l'hypercholestérolémie familiale le plus tôt possible et de la soigner", explique David Nanchen, cité dans le communiqué.
Directives à modifier
Les travaux de David Seiffge vont quant à eux permettre à certains patients victimes d'une attaque cérébrale aiguë de recevoir un traitement d'urgence dont ils ne pouvaient pas bénéficier jusqu'à présent.
Si un patient sous anticoagulants est victime d'une attaque cérébrale, il était jusqu'à présent exclu de la thrombolyse, traitement permettant de dissoudre le caillot, car le risque d'hémorragie est considéré comme trop grand. Or le Dr Seiffge a pu montrer dans une vaste étude internationale que le risque d'hémorragie de ces patients n'est pas accru.
Si d'autres études viennent confirmer ces résultats, les directives de traitement seront bientôt modifiées.