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Un nouveau règlement pour les porcheries vaudoises

Les exploitants de porcheries vaudoises doivent remplir de nouvelles conditions s'ils veulent obtenir des soutiens financiers du canton. Le Conseil d'Etat a présenté jeudi le règlement élaboré après la révélation de plusieurs cas de maltraitance en 2017.

28 juin 2018, 17:55
L'une des trois porcheries, celle d'Echallens, va fermer ses portes (illustration).

Les exploitants détenant moins de 150 porcs devront suivre une formation de base d'une journée et ceux comptant plus de 150 animaux une formation de cinq jours, indique jeudi le Conseil d'Etat vaudois. Ils suivront des modules techniques qui correspondent à la pratique professionnelle et une partie des frais relatifs à ces formations sera prise en charge par le canton.

Deux contrôles quotidiens

Afin d'éviter les risques de maltraitance, deux contrôles journaliers par l'exploitant ou un de ses collaborateurs devront avoir lieu dans chaque unité de production. Ils devront ensuite consigner une note dans un journal prévu à cet effet que les autorités pourront consulter en tout temps.
Un responsable devra par ailleurs être désigné pour chaque site et annoncé au service de l'agriculture. Si l'exploitation dépasse les 1500 places, ce responsable sera doté d'un suppléant. En cas de non-respect du règlement, le soutien accordé devra être remboursé.

Des interpellations

Répondant à plusieurs interpellations, le gouvernement explique en outre que la coordination des contrôles des porcheries revient à l'office EcoPrest. Quant à la surveillance, elle est effectuée par l'Association vaudoise de contrôle des branches agricoles.

Toujours dans le registre des contrôles, 240 inspections ont eu lieu dans le canton en 2017 contre 130 en 2016. Lors des cinq premiers mois 2018, 109 contrôles ont été réalisés et quatre situations de manquements constatées.

L'an dernier, la Fondation Mart avait diffusé des images de porcs maltraités qui avaient fait grand bruit. Plusieurs députés avaient empoigné le sujet au Grand Conseil. Le canton avait alors déjà annoncé des mesures comme une hausse du soutien aux porcheries "paille et soleil" et lancé des dénonciations pénales suite à des cas de maltraitance répétée.
 

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