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Une expédition pour analyser la fonte des glaces

Quinze projets, dont six sous direction suisse, ont été sélectionnés en vue de la GreenLAnd Circumnavigation Expedition (GLACE) du Swiss Polar Institute (SPI). Ce sont 44 chercheurs qui embarqueront à bord de l’Akademik Treshnikov le 30 juillet au départ de Kiel (D).

11 févr. 2019, 16:46
Les glaces au large du Groenland (photo d'illustration).

Parmi ces projets de recherche figure celui d’Athanasios Nenes, spécialiste des processus atmosphériques à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), a indiqué cette dernière lundi dans un communiqué.

Recul de la banquise, modification de la végétation, diminution de la biodiversité, pollution au plastique, processus atmosphériques altérés, les scientifiques qui prendront part à l’expédition GLACE cet été aborderont une vaste palette de sujets.

Le but est de récolter des données sur la fonte de la calotte glaciaire qui recouvre le Groenland, les interactions avec les océans aux alentours et, plus généralement sur les effets du changement climatique dans cette partie du monde. Le périple comptabilisera près de 13 500 kilomètres.

Le tour du Groenland

Cette aventure scientifique aura lieu sur deux mois entre juillet et septembre 2019. Elle fera le tour complet et dans le sens des aiguilles d’une montre du Groenland. Six sites de débarquement sont prévus, dont certains dans des zones particulièrement reculées et encore très peu étudiées. Le retour est prévu le 29 septembre à Kiel.

Soutenue comme la précédente par l’entrepreneur et philanthrope Frederik Paulsen, fondateur du SPI, elle est la deuxième du genre. Entre décembre 2016 et mars 2017, l’Antarctic Circumnavigation Expedition (ACE) avait fait le tour du continent antarctique, emmenant quelque 150 scientifiques.

C’est le même bateau que pour ACE, l’Akademik Treshnikov, navire scientifique russe, qui embarquera les participants de GLACE. Il sera toutefois adapté et doté de nouveaux équipements. Surtout, il sera accompagné sur certaines portions du parcours – dans le nord – d’un second vaisseau russe, le 50 Let Pobedy, qui est le plus grand brise-glace atomique du monde.

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