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La révision de la loi sur les auberges et débits de boissons (LADB), toujours débattue au Parlement vaudois, semble avoir scellé le sort des Happy Hours dans le canton. Mercredi, un amendement défendant cette tradition venue des Etats-Unis a été balayé par les députés. Mais encore faut-il définir exactement ce que sont les Happy Hours. "L'objectif est d'interdire aux débits de boissons d'offrir une quantité d'alcool supérieure sans augmenter le prix de la consommation", précise Philippe Leuba, conseiller d'Etat. Exit donc les offres du type "deux pour le prix d'un". Il s'agit pour les parlementaires de limiter l'incitation à boire et d'éviter que d'innocents apéros ne se transforment en beuveries incontrôlables.
Boire moins cher, mais pas plus
"Je ne vois pas en quoi cette modification va changer quoi que ce soit, assène Gregory Kuster, propriétaire de plusieurs établissements dans le district de Nyon, dont le Bull's à Gland et...