Avec six actifs pour un pensionné en 1948, lors de la création de l'AVS, quatre actifs pour un pensionné l'an dernier, et des prévisions qui font état de deux actifs pour un bénéficiaire en 2040, notre système de prévoyance devra évoluer. C'est le constat dressé hier par Claude Richard, directeur général de Retraites Populaires, institution de droit public créée en 1907, et qui gère plusieurs institutions de prévoyance.
" Entre 2000 et 2010, l'espérance de vie a augmenté d'une année. L'élévation de l'âge de la retraite paraît inéluctable. Il faudra vraisemblablement agir sur les cotisations et tenir compte de la flexibilisation de l'âge de la retraite. C'est notre conviction. Le rapport qui se dégrade entre actifs et pensionnés touche le premier pilier de plein fouet. Les cotisations encaissées sur l'année servent à payer les rentiers d'un an. On ne peut pas continuellement charger le bateau des actifs ", explique Claude...