Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Vaud: cinq candidats en lice pour succéder à Pierre-Yves Maillard

Cinq candidats sont en lice pour le premier tour de l’élection complémentaire du 17 mars dans le canton de Vaud. Ils briguent le siège laissé vacant par Pierre-Yves Maillard.

29 janv. 2019, 10:21
Rebecca Ruiz, candidate du parti socialiste au Conseil d'Etat vaudois, fait figure de favorite.

Aucune surprise lundi à l’issue du délai de candidature. Sept listes, portant cinq noms, ont été déposées. Un quintette qui jouera sa partition avec un duo gauche-droite en vedette, arbitré par un centriste et deux représentants de la gauche radicale.

Pour beaucoup, la socialiste Rebecca Ruiz, 37 ans, fait figure de favorite. Parce que le PS, allié aux Verts, est majoritaire au gouvernement et qu’il faut repourvoir un siège socialiste. Et parce que la criminologue a 15 ans de carrière politique à son actif, étant tour à tour conseillère communale, présidente de section, députée puis conseillère nationale depuis 2014.

L’UDC Pascal Dessauges, 54 ans, sera son principal adversaire. Le préfet du Gros-de-Vaud, ancien agriculteur, se présente comme un homme d’exécutif, rassembleur et pragmatique. Officiellement, il bénéficie de l’appui du PLR, mais reste à savoir si l’électorat libéral-radical le soutiendra effectivement dans les urnes.

Un centre innovant

Le député PDC Axel Marion, 40 ans, aimerait bien arbitrer le duel, même si son parti pèse très peu sur l’échiquier politique vaudois. Il propose une voix du centre, capable d’amener des solutions pragmatiques et innovantes. Et espère grappiller une partie de l’électorat PLR, qui rechignerait à soutenir un UDC.

La gauche de la gauche ne se fait aucune illusion sur ses chances de l’emporter. Elle part, de plus, divisée. Jean-Michel Dolivo, 67 ans, incontournable figure de Solidarités, se présente sous la bannière Ensemble à Gauche. Cette candidature de «combat» lui permet de donner un écho à ses revendications, comme la fin des renvois de requérants.

Le POP, qui avait réussi à placer Josef Zisyadis au gouvernement en 1996, fait cavalier seul et joue une carte jeune et féminine. Il lance Anaïs Timofte, 27 ans, étudiante et assistante à l’Université de Lausanne. La jeune femme, quasi inconnue sur la scène politique vaudoise, apporte un peu de nouveauté dans cette élection. Premier tour le 17 mars. Le deuxième tour est agendé le 7 avril.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias