Vaud doit "empoigner ce problème" et apporter "une réponse publique", a insisté lundi Jacqueline de Quattro. Cheffe du département du territoire et de l'environnement, elle a plaidé pour "des efforts conjugués qui feront la différence" sur une problématique aussi régionale et locale.
La Confédération a fixé des objectifs, comme la diminution de moitié des gaz à effet de serre d'ici 2030. "Le canton de Vaud fera sa part", mais il veut agir très concrètement en impliquant chacun dans ce changement.
"Les conflits autour de l'eau surviendront aussi dans notre pays qui passe pourtant pour le château d'eau de l'Europe", a assuré la ministre. De plus en plus, des arbitrages devront être rendus entre différents intérêts lorsque l'eau viendra à manquer.
Le temps de l'action
Face à ces enjeux, "il faut fédérer, rassembler, que les gens soient d'accord" d'oeuvrer ensemble, a souligné Jacqueline de Quattro. Et surtout il faut agir, le temps du débat d'opinion sur le réchauffement climatique étant révolu, selon la conseillère d'Etat.
Lundi 12 novembre, les Assises vaudoises du climat seront "un jalon important" en vue de l'établissement du plan climat et de son financement. L'ensemble sera soumis au Conseil d'Etat d'ici l'automne 2019 et présentera des mesures concrètes, Vaud préférant "les petites pas" aux grandes déclarations, a commenté Jacqueline de Quattro.
Choix large
Plus de 200 personnes sont déjà inscrites aux assises. Des conférences, tables rondes et ateliers sont prévus sur de nombreux thèmes liés au réchauffement climatique. A signaler, entre autres, les interventions du directeur de l'Office fédéral de l'environnement, Marc Chardonnens, et de l'ingénieur Jean-Marc Jancovici, enseignant à Mines ParisTech et auteur à succès.