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Vaud: Jean-Michel Dolivo candidat au Conseil d’Etat

Jean-Michel Dolivo, député d’Ensemble à Gauche, est candidat au Conseil d’Etat vaudois. L’homme veut saisir l’opportunité du départ du socialiste Pierre-Yves Maillard pour offrir aux habitants du canton une alternative «réellement à gauche».

06 déc. 2018, 15:36
Jean-Michel Dolivo, du parti Solidarites et candidat au Conseil d'Etat vaudois, parle lors d'une conférence de presse de la coalition Ensemble a Gauche.

Pour l’avocat de 67 ans, cette élection complémentaire est l’occasion de rompre «avec une politique néo-libérale saupoudrée de quelques mesures sociales, avec parfois le label frelaté du développement durable». Devant la presse jeudi à Lausanne, celui qui est aussi député de SolidaritéS depuis 2007 a souligné que sa candidature était une candidature de lutte. «Une lutte de la rue au gouvernement».

Dans son programme, citons le refus de la politique de renvois forcés de requérants d’asile, l’introduction d’un salaire minimum cantonal de 4500 francs ou que les femmes employées dans l’administration cantonale puissent participer à la grève des femmes le 14 juin 2019 sans perte de salaire.

Les revendications féministes sont d’ailleurs nombreuses dans le programme du groupe. Dès lors, pourquoi ne pas lancer une femme dans la course? "Nous avons malheureusement peu de femmes dans nos rangs avec de l’expérience, regrette Franziska Meinherz de SolidaritéS Vaud. Jean-Michel Dolivo est expérimenté et le féminisme est un sujet transversal qu’il peut tout à fait porter.»

De tous les combats

Expérimenté, l’homme l’est indubitablement. Très actif au Parlement, déjà candidat au gouvernement par le passé, Jean-Michel Dolivo s’engage dans de nombreuses causes comme le droit des locataires, des migrants ou contre les forfaits fiscaux. Reste que devant la presse, c’est plus de la bisbille qui oppose le POP, membre d’Ensemble à Gauche, au reste de la coalition qui a fait l’objet de questions.

En résumé, Jean-Michel Dolivo est soutenu par trois des composantes du groupe à savoir SolidaritéS, Décroissance-Alternatives et Solidarité & Ecologie, toutes présentes devant les journalistes. Le POP, quatrième composante, n’était cependant pas autour de la table. Et les raisons de cette absence sont peu claires.

Pas invité

Interrogée par Keystone-ATS, Anaïs Timofte, vice-présidente du POP vaudois indique que son parti n’a tout simplement pas été convié à la conférence de presse. Et de regretter que la dénomination Ensemble à Gauche soit utilisée dans cette démarche alors que le POP ne s’est pas encore exprimé sur cette candidature et se réunit ce jeudi soir pour en parler. «Nous ne sommes pas opposés à cette candidature, mais nous voulons discuter avec nos militants. Certains souhaitent une candidature plus jeune et féminine. A voir.»

Du côté de la coalition, on regrette d’en arriver là. «Nous les avons conviés à des séances, mais ils ont pratiqué la politique de la chaise vide», précise Yvan Luccarini. Reste que «nous souhaitons vivement qu’ils nous rejoignent dans cette campagne».

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