Ancien chef de l’Office des curatelles et tutelles professionnelles, Frédéric Vuissoz connaît bien le SPJ, affirme vendredi le gouvernement vaudois. «Il dispose des qualités requises à la poursuite des réformes du service qui doivent le mener vers une direction générale de l’enfance et de la jeunesse.»
La culture du SPJ doit être modifiée, «vers plus de transparence et vers des décisions mieux comprises et acceptées», poursuit le communiqué du Conseil d’Etat. En outre, depuis janvier, la Commission interdisciplinaire d’éthique et de protection des enfants (CIEP) apporte son soutien.
Pour rappel, la nomination et les réformes font suite au scandale apparu lors du procès d’un père qui avait abusé pendant des années de ses enfants pourtant placés sous la protection de l’Etat. Il a été condamné à 18 ans de prison. L’ancien président du Tribunal fédéral Claude Rouiller a rendu en septembre dernier un rapport accablant sur le travail du SPJ et de la Justice de paix dans cette affaire.