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Rebecca Ruiz se lance dans la course au Conseil d’Etat vaudois

Rebecca Ruiz veut succéder à Pierre-Yves Maillard au Conseil d’Etat vaudois. La conseillère nationale socialiste a annoncé vendredi à Lausanne qu’elle était candidate à l’élection complémentaire du printemps prochain.

07 déc. 2018, 13:59
Rebecca Ruiz se positionne dans la course à la succession à Pierre-Yves Maillard.

Pour la socialiste lausannoise, la fonction est «passionnante», a-t-elle déclaré. Et d’ajouter qu’elle se lance dans ce défi avec «beaucoup d’enthousiasme et de motivation.»

Agée de 36 ans, entrée au National en 2014, Rebecca Ruiz s’est profilée ces dernières années sur les questions de santé. La veille, son collègue de parti Stéphane Montangero annonçait qu’il ne serait pas candidat à cette complémentaire. Et l’appelait à se présenter. Devant la presse, Rebecca Ruiz s’est engagée à travailler pour maintenir le haut niveau de prospérité du canton. Il faut en faire profiter «l’ensemble de la population» et «ne laisser personne au bord du chemin».

Avec un «Etat responsable et bienveillant» permettant à chacun de gagner sa vie dignement, il sera possible d’éviter «les explosions de colère». La socialiste faisait référence à la crise que traverse la France avec ses «gilets jaunes».

Quatre défis

Aux yeux de la Lausannoise, détentrice d’un master en sciences criminelles, quatre défis sont à mettre en exergue: la démographie et le vieillissement de la population, la mutation du travail et les nouvelles technologies, l’urgence climatique et l’évolution rapide des modes de vie.
Dans ce cadre, Rebecca Ruiz entend garantir l’accès aux soins sans charges excessives et avec des coûts stabilisés. Celle qui a présidé le Parti socialiste lausannois avant de devenir députée veut miser sur les soins en réseaux et la prévention.

Face à l’explosion du numérique, Rebecca Ruiz souhaite «réaffirmer la capacité à assurer une transition favorable à tous». Quant au dérèglement climatique, «le canton de Vaud doit être exemplaire», aussi bien pour «le remplacement des vieux chauffages» ou par rapport à un parc automobile pas assez «hybride».

Dialogue et consensus

Pour les enjeux sociaux, Rebecca Ruiz, qui est l’épouse du conseiller communal socialiste lausannois Benoît Gaillard, prône la poursuite de la recherche constante «d’équilibres et d’arbitrages», dans «une culture du dialogue et du consensus».

Rappelant ses études, la conseillère nationale s’est félicitée d’avoir contribué à changer la façon de voir du Parti socialiste sur les questions sécuritaires. «Garantir la sécurité des citoyens, c’est une tâche fondamentale de l’Etat».

Pour mémoire, le Parti socialiste vaudois désignera le 19 janvier lors d’un congrès à Prilly la personne qui sera candidate à la succession de Pierre-Yves Maillard lors d’un scrutin prévu à la mi-mars. Le conseiller d’Etat a quant à lui été élu samedi dernier à la tête de l’Union syndicale suisse (USS).

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