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Vaud: surcharge de travail dénoncée à la DGEJ

Un groupe de collaborateurs de la Direction générale vaudoise de l'enfance et de la jeunesse a dénoncé la surcharge de travail dans une lettre à Manon Schick, leur directrice.

14 mai 2021, 17:32
Manon Schick explique que des mesures ont été prises et que d'autres suivront pour soulager les collaborateurs du DGEJ (archives).

Une quarantaine de collaborateurs de la Direction générale vaudoise de l'enfance et de la jeunesse (DGEJ) ont écrit une lettre à leur directrice Manon Schick et à la conseillère d'Etat Cesla Amarelle. Ils déplorent une surcharge de travail et un manque de moyens, révèle 24 heures.

Dans une interview publiée vendredi par le quotidien vaudois, Manon Schick reconnaît une charge de travail importante, qui s'est encore accrue depuis le début de la pandémie. Des absences maladies de longue durée et des départs ont compliqué la situation dans les offices régionaux du Centre et du Nord, explique-t-elle.

La directrice du DGEJ assure toutefois que des mesures ont été prises "bien avant cette lettre". Elle mentionne la création fin 2020 "d'une équipe chargée des nouvelles situations, qui a permis de soulager les offices de plus d'une centaine de signalements d'enfants en danger." Du personnel supplémentaire a aussi été recruté.

Il est également envisagé de renforcer les prestations des institutions partenaires. Manon Schick cite par exemple les interventions d'éducateurs à domicile ou le soutien en matière de santé mentale.

L'ancienne directrice d'Amnesty International Suisse, qui a rejoint la DGEJ l'été dernier, explique aussi qu'elle a prévu de s'entretenir avec ses collaborateurs "pour fixer des priorités afin d'être capables de garantir notre mission de protection."
 

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