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Vaud: un centre pour migrants à «la limite de l’insalubrité»

La commission de gestion du Grand Conseil vaudois a publié lundi son rapport 2019. Un intérêt particulier est posé sur le LEB et le centre de requérants d’asile de Crissier.

04 mai 2020, 14:55
Les locaux de l'evam à Crissier ont été jugés insalubres par la commission de gestion du canton de Vaud.

Les locaux du centre de requérants d’asile de Crissier sont à la limite de l’insalubrité, observe la Commission de gestion (Coges) du Grand Conseil vaudois. Dans son rapport 2019, la commission revient aussi sur les difficultés de la compagnie LEB.

La Coges a publié lundi un rapport de 154 pages qui passe en revue le fonctionnement de l’Etat durant l’année dernière. Son travail a débouché sur 24 observations, dans les domaines les plus divers.

Fuites d’eau

La commission pointe notamment du doigt les locaux du centre EVAM de Crissier, qui sont «vétustes et à la limite de l’insalubrité». En de nombreux endroits, des bâches en plastique ont été posées au sol à cause de fuites d’eau, a constaté la commission lors d’une visite.

Le propriétaire du bâtiment aurait été avisé, sans succès. La commission souhaite être renseignée sur l’avancée des travaux. Une quinzaine de personnes – assistants sociaux, enseignants, employés administratifs et de sécurité – travaillent dans ce centre. L’infrastructure comprend un atelier technique, un magasin de vêtements de seconde main et un centre de soins infirmiers.

Cadence en retard

La Coges est revenue sur la difficile année 2019 du Lausanne-Echallens-Bercher (LEB), qui a abouti au report de la cadence au quart d’heure entre Cheseaux et Echallens. Ces «évènements problématiques» ont provoqué des perturbations sur la ligne ainsi que le mécontentement des utilisateurs. Cette situation risque de perdurer au moins jusqu’à l’ouverture du tunnel entre Prilly et Lausanne, en 2021, selon le rapport.

Un des problèmes identifiés est le manque de chefs de circulation – qui règlent le trafic de la ligne – et de conducteurs de trains. La formation de ce personnel est «primordiale», souligne la Coges.

Soutien aux mineurs

Des mesures s’imposent aussi pour faire face à l’augmentation des cas de mineurs présentant des troubles du comportement complexes. Il manque de places pour accueillir ces jeunes, tout particulièrement après 16 ans. En 2019, sept jeunes n’ont pu être placés, et 22 cas seraient annoncés pour 2020. La Coges veut savoir quelles mesures le Conseil d’Etat entend prendre pour répondre à cette évolution.

La commission reste attentive à la situation dans le domaine pénitentiaire. Des feuilles de route doivent être fournies pour clarifier l’action de l’Etat et permettre un suivi, ajoute-t-elle.

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