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Vevey: une liaison entre deux juges pourrait remettre en cause le verdict du procès Légeret

François Légeret a été condamné à la perpétuité pour le meurtre de sa soeur, de sa mère et d'une amie de celle-ci. C'était en 2005. Depuis, son avocat a demandé trois fois la révision du jugement. Il dit vouloir en déposer une 4e, basée sur une liaison amoureuse entre 2 juges cantonaux.

08 sept. 2014, 18:04
Me Jean Lob, l'avocat de François Légeret, va demander la révision du procès.

Une nouvelle demande de révision du procès de François Légeret va être déposée. Son avocat Jean Lob estime que la liaison entre deux juges cantonaux nécessite de rejuger son client, condamné à la perpétuité pour le triple meurtre de Vevey (VD).

Une demande d'annulation du jugement rendu par la Cour d'appel le 4 octobre 2010 va être déposée incessamment, a indiqué lundi Me Lob, en confirmant des informations de "24 heures" et "La Télé". Le fait que la liaison entre les deux juges n'ait pas été établie au moment des faits ne suffit pas à supprimer le doute. "La question se pose", a affirmé l'avocat.

Condamné à la prison à vie pour le meurtre le 24 décembre 2005 de sa mère, d'une amie de celle-ci et de sa soeur, François Légeret a toujours clamé son innocence. Il a déjà demandé à trois reprises la révision de son procès. Cette fois, la liaison amoureuse entre deux juges motive son action.

Le juge au Tribunal criminel de Lausanne a condamné François Légeret à la perpétuité le 18 mars 2010. Le recours a été rejeté notamment par la juge suppléante du Tribunal cantonal le 4 octobre 2010. Les deux personnes sont entrées en fonctions comme juges au Tribunal cantonal le 1er janvier 2011.

En mai dernier, le juge cantonal a annoncé sa démission à cause de sa relation avec la magistrate. De son côté, le président du Tribunal cantonal a souligné lundi à l'ats qu'en octobre 2010 les deux juges siégeaient dans des juridictions différentes.

"Ils ne se connaissaient pas à l'époque, ils se sont peut-être croisés dans le cadre de la procédure d'élection", note Jean-François Meylan.

"Ces allégations tombent à faux du fait de la chronologie. Pour le surplus, je ne peux pas me prononcer vu qu'une procédure est annoncée. Dès qu'il a eu connaissance de leur relation, le Tribunal cantonal a pris les mesures nécessaires", assure Jean-François Meylan.

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