La substitut du procureur de la République de Besançon avait requis en matinée 30 ans de prison contre ce Français de 37 ans, relève un journaliste de «24 heures», présent sur place et contacté par Keystone-ATS. De leur côté, les avocats de la défense avaient reconnu les coups ayant entraîné la mort, sans l’intention de la donner. A noter que le président du tribunal n’a pas motivé vendredi le jugement. Un arrêt sera rendu ultérieurement.
Les faits remontent au 22 janvier 2017. Ne supportant pas l’idée d’une séparation, le Français, originaire du Haut-Doubs, avait tué sa compagne par strangulation. Le corps de la victime, alors âgée de 30 ans, avait été retrouvé le lendemain dans son appartement à Yverdon, en présence de son bébé de sept mois.
L’enquête s’était rapidement orientée vers le compagnon de la victime. Chauffeur-livreur en Suisse romande, il ne s’était pas présenté à son travail le lendemain du crime. Il avait été interpellé quelques jours plus tard dans un hôtel de Nîmes (F). La France n’extradant pas ses ressortissants, c’est le Parquet de Besançon qui a dirigé l’enquête.