EMILIE AMARON (judo/-57kg) - baromètre en baisse
Etat des lieux: «Je rentre des championnats d’Europe à Kazan, en Russie. J’ai perdu au 2e tour contre la Française Hélène Receveaux. Je suis toutefois contente de mon tournoi, j’ai bien combattu, enfin! Mes deux victoires en Coupe du monde, fin 2015, m’avaient fait du bien à la tête. Mais en ce début d’année, hormis une médaille au Maroc, je crois m’être mis quand même sous pression pour cette qualification pour les JO. Cela a pesé.»
Chances de voir Rio: «C’est au point mort, je me suis fait une raison. Peut-être la fédération m’alignera au Grand Slam de Bakou et au Grand Prix d’Almaty, mais rien de sûr… J’aimerai bien combattre, maintenant que je suis plus libérée. Car en judo, tout peut tourner très vite. En cas de résultat, alors…»
PRISCILLA MORAND (judo/-48kg) - baromètre en baisse
Etat des lieux: «Je viens de faire 5e aux championnats d’Afrique, alors que mon objectif était un podium. Je suis toutefois contente de mon début d’année, avec trois médailles de bronze alors que j’ambitionnais qu’une breloque. J’ai accumulé de l’expérience, ce fut deux années incroyables, mais cela ne suffira pas pour les JO…»
Chances de voir Rio: «Malheureusement, cela ne se fera pas. Mon destin repose sur une autre concurrente de l’Ile Maurice. Au départ, elle était qualifiée d’office et moi repêchée. Las, elle s’est blessée et a chuté au classement. Comme elle conserve plus de points que moi, elle sera finalement repêchée et pas moi. Si elle s’aligne sur les deux derniers tournois, performe et remonte au classement, pourquoi pas. Mais je vise surtout Tokyo 2020.»
LEA SPRUNGER (athlétisme/400 m haies) - baromètre en hausse
Etat des lieux: «Je rentre d’un camp d’entraînement en Afrique du Sud, sans pépin, dans des conditions incroyables. Techniquement, cela va mieux et j’ai hâte de le montrer sur la piste. Depuis octobre, j’ai effectué un énorme travail de préparation, sur l’endurance. Les résultats de l’hiver ont montré que je suis sur le bon chemin. A l’entraînement, les charges sont plus importantes, difficile de voir ce qu’on vaut par rapport à la compétition, que je reprends le 5 mai.»
Chances de voir Rio: «J’ai fait la limite l’an passé, je dois la confirmer cette saison. Tant que la commission de sélection n’a pas rendu son verdict, il subsiste un infime doute. Mais bon, c’est presque dans la poche. J’y serai!»
MARISA LAVANCHY (athlétisme/sprint et 4x100) - baromètre en hausse
Etat des lieux: «Cette hiver j’ai été opérée du pied, dès lors je décale mon retour à la compétition. Avec mon coach, nous n'avons pas encore établi une date de retour. J’écoute mon corps, je me donne du temps pour bien faire les choses, profiter encore de travailler sur des charges plus lourdes. Cela se passe bien, je progresse. Mon camp en Afrique du Sud a fait office de tremplin, j’ai pu améliorer mes points faibles et aussi œuvrer avec les filles du relais, presque à 100%. Les gros objectifs restent les championnats d’Europe et les Jeux, je ne suis pas encore sous pression.»
Chances de voir Rio: «Le relais 4x100 étant déjà qualifié (ndlr: elle fait partie des «anciennes», avec Ellen Sprunger), nous avons digéré le départ de Mujinga Kambundji et bien travaillé avec les plus jeunes du groupe. Personnellement, je dois d’abord prendre soin de moi, mais oui, je suis confiante. J’espère être du voyage au Brésil, évidemment. Je fais tout pour.»
ELLEN SPRUNGER (athlétisme/heptathlon et 4x100) - baromètre en hausse
Etat des lieux: « Mon camp en Afrique du Sud fut hyper bien, mes meilleures semaines d’entraînements depuis longtemps. Les entraînements ont été de qualité. Je n’ai eu aucune douleur au pied, pour le moral cela fait du bien. Cette hiver, je me suis alignée aux championnats suisses en salle parce que c’est ma dernière saison, et pour voir aussi où j’en étais, c’était un test, un petit coup de bluff. Physiquement et en vitesse, je me sens vraiment bien, peut-être n’ai-je jamais été aussi rapide. Techniquement, il y a toujours à faire, mais c’est le moment de me lancer en compétition.»
Chance de voir Rio: «Je ne peux pas dire que je suis hyper-confiante, vu d’où je reviens. C’est un gros challenge, mais en relais j’ai montré qu’il fallait compter sur moi. Quand je ferme les yeux, que je visualise mon été, oui, il est bien (rires). Ce sera mon dernier, il sera particulier. Je vais tout faire pour, en tous les cas. J’espère n’avoir aucun regret.»
RACHEL MORET (tennis de table) - baromètre en baisse
Etat des lieux: «Après mes bons championnats du monde en mars, la fédération a mis les bouchées doubles. Elle m’a envoyé pour deux tournois internationaux. J’ai remporté l’Open du Chili, mon premier titre, puis cela s’est moins bien passé en Pologne. Quant au tournoi qualificatif pour les JO, j’ai fait de bons matches, mais je perds en sept sets contre l’ancienne vice-championne d’Europe.»
Chance de voir à Rio: «A moins d’une erreur de calculs, je ne serai pas dans la liste. Nous attendons la confirmation avec la publication du classement, début mai. Je savais que la qualification était très dure, je la rate, mais mon bilan est positif. Je suis aux alentours de la 140e place mondiale alors que j’étais 250e en début d’année. J’ai emmagasiné beaucoup d’expérience, je sens que je joue beaucoup mieux. Cette saison, j’ai encore deux tournois internationaux et les championnats en France et en Suède. Puis, la saison prochaine, je poursuivrai ma carrière professionnelle.»
NOEMI GIRARDET (natation/200 m crawl et 4x200 m crawl) - baromètre en hausse
Etat des lieux: «Mes championnat de Suisse, en mars, ne se sont pas passés comme je le voulais. J'ai remis l'ouvrage sur le métier, les entraînements se passent bien. Je me prépare au mieux pour les championnats d'Europe, qui auront lieu au mois de mai. Il s'agira de notre dernière chance de qualification pour les Jeux avec le relais 4x200 crawl. J'espère aussi faire une bonne performance en individuel, même si j'aurai encore la chance de performer notamment aux championnats de Suisse d'été.»
Chances de voir Rio: «C'est toujours prévu (sourire)! Actuellement, et après les championnats du monde de l'année dernière, nous sommes toujours 16es mondiales en relais (ndlr: les 16 premières nations vont aux Jeux). Mais nous devrons réaliser un temps canon aux championnats d'Europe pour assurer notre place. Au niveau individuel, c'est toujours la même histoire, j'ai des centièmes à grappiller. Je fais ce que je dois faire à l'entraînement. Je me réjouis de mes prochaines courses. On verra bien ce qu'il adviendra.»