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Athlétisme: règlement de l’IAAF de nouveau appliqué, la Sud-Africaine Semenya privée de Mondiaux

L’athlète sud-africaine Carter Semenya ne pourra pas courir sur 800 m aux Mondiaux de Doha. Le Tribunal fédéral a levé la suspension du règlement concernant le règlement sur les athlètes présentant des différences du développement sexuel.

30 juil. 2019, 20:31
L'athlète sud-africaine ne pourra pas défendre son titre sur 800 m aux Mondiaux de Doha.

Le règlement testostérone de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF) peut à nouveau être appliqué pour l’athlète sud-africaine Caster Semenya. Le Tribunal fédéral a levé sa mesure superprovisionnelle de mai 2019.

Le Tribunal fédéral n’a pas encore rendu de décision sur le fond du recours de l’athlète. Dans une décision rendue publique mercredi, le TF rejette la requête de Caster Semenya demandant la non-application provisoire du Règlement régissant la qualification dans la catégorie féminine – pour les athlètes présentant des différences du développement sexuel (DDS).

La plainte de Caster Semenya contre la décision du Tribunal arbitral du sport d’avril dernier n’a ainsi pas d’effet suspensif. Le TF rejette simultanément la demande de la Fédération sud-africaine d’athlétisme visant à suspendre les effets du «Règlement DDS» à l’égard de toutes les athlètes.

 

 

Ainsi, la Sud-Africaine ne pourra pas défendre son titre sur 800 m aux Mondiaux de Doha (27 septembre-6 octobre).

Le TF rappelle sa pratique stricte s’agissant des exigences auxquelles est soumis l’octroi de l’effet suspensif, respectivement le prononcé de mesures provisionnelles, en matière d’arbitrage international. De telles mesures ne sont ordonnées, en règle générale, que s’il ressort d’un premier examen sommaire du dossier que le recours apparaît très vraisemblablement fondé.

Le Tribunal fédéral souligne encore que son pouvoir d’examen en matière d’arbitrage international est très restreint et se limite, en règle générale, à vérifier la compatibilité de la sentence attaquée avec les principes fondamentaux de l’ordre juridique («ordre public»). Il relève que cela vaut également en matière d’arbitrage sportif et que le Tribunal fédéral n’est pas un «Tribunal suprême du sport» qui pourrait librement revoir la cause.

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