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Il aura suffi d'un mauvais coup de pinceau, d'un satané javelot, pour que le tableau composé depuis lundi par Ellen Sprun ger, artiste aux multiples talents, ne soit gâché. " Ou comment galvauder un hepta sur trois lancers... ", dépeint la Ginginoise qui, dans sa mésaventure, a entaché ses ambitions avant même le 800 m. L'ombre est tenace. Et elle ternit le résultat final. Sept travaux réalisés de manière inégale.
Ellen Sprunger l'avait prédit. En l'absence des favorites, dont la Britanni que Jessica Ennis-Hill, il allait y avoir de l'émotion. Beaucoup d'émotion. Et l'épreuve allait être serrée. Elle fut très serrée; indé cise jusqu'au bout de la deuxième journée de compéti tion dans le stade Luzhniki. Cette donne-là aurait pu permettre à la Suissesse de s'ouvrir les portes du Top 12, voire - pourquoi pas, cela n'avait rien d'impossible - celles du Top 10 mondial.
Pour sa première apparition...