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Dopage en athlétisme: le Kenya a peur pour sa fierté nationale

Le Kenya, l'une des nations majeures de l'athlétisme, se sent visé par l'Agence mondiale antidopage qui vient de mettre la Russie au ban de l'athlétisme mondial.

10 nov. 2015, 14:09
Quinze athlètes kenyans sont toujours interdits de compétition, dont la star du marathon Rita Jeptoo (photo), suspendue en janvier pour deux ans après un contrôle positif à l'EPO.

Une "génération d'athlètes" privée des JO 2016? Dans le collimateur de l'Agence mondiale antidopage, le Kenya, l'une des nations majeures de l'athlétisme où les fondeurs représentent une fierté nationale, craint d'être, comme la Russie, mis au ban de l'athlétisme mondial.

Même si le rapport ne cible pas le Kenya, puisqu'il se limite à la Russie, le pays africain se sait dans le collimateur. S'il a obtenu onze médailles dont deux titres en athlétisme aux derniers Jeux de Londres, il a aussi vu depuis 2012 une trentaine de ses athlètes suspendus pour dopage. Quinze sont toujours interdits de compétition, dont la star du marathon Rita Jeptoo, suspendue en janvier pour deux ans après un contrôle positif à l'EPO.

Sont également toujours suspendues les sprinteuses Koki Manunga (400 m haies) et Joyce Zakary (400 m), contrôlées positives pendant les derniers Mondiaux de Pékin, où le Kenya a fini pour la première fois en tête du tableau des médailles (sept médailles d'or, six d'argent et trois de bronze).

"S'ils ne travaillent pas sérieusement contre le dopage, je pense que quelqu'un le fera pour eux", a martelé Dick Pound, qui a présidé la commission d'enquête indépendante dont le rapport a été rendu public lundi.

De quoi aviver les inquiétudes de Nairobi, où les succès en athlétisme rejaillissent sur tout le pays. "Une génération d'athlètes, dans toutes les disciplines, pourrait être suspendue", a écrit dans son éditorial de mardi The Star.

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