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Ellen Sprunger: «Je pourrais angoisser, mais je reste sereine»

Après ses opérations au coude et au talon d’Achille, Ellen Sprunger se bat pour retrouver la forme. Avec Rio en ligne de mire.

08 oct. 2015, 11:28
Ellen Sprunger se bat pour retrouver sa forme de 2013.

La rééducation se passe tellement bien qu’Ellen Sprunger a pu s’accorder des vacances, la semaine passée. «Ces vacances étaient bienvenues, d’autant que je suis dans les délais fixés», sourit la Ginginoise, qui récupère d’opérations au talon d’Achille et au coude, subies cet été.

L’athlète ne peut pas encore courir, mais ne pensez pas qu’elle ne bosse pas. Au contraire. «Le contenu change, j’adapte, mais le travail reste le même.»  Entre deux séances de physio hebdomadaires, Ellen Sprunger enchaîne ses sessions d’entraînements. Le vélo  ou les escaliers remplacent la course. Le coude, lui, n’a pas retrouvé encore tout son potentiel. La Ginginoise de 29 ans garde d’ailleurs encore son atèle pour dormir et se rendre à l’entraînement. «Plus par sécurité», dit-elle.

Elle prend son mal en patience, mais sans stress. «J’ai suivi les Mondiaux à Pékin, j’étais à Lausanne et Zurich pour voir le relais. J’avais peur que cela soit l’angoisse. Je suis surprise par ma capacité à rester sereine. J’ai du plaisir à faire ce que je fais et je m’endors en paix.» Son entourage, très positif, participe à la rassurer.

«J’y crois»

Le compte-à-rebours est pourtant bien lancé. L’objectif ne se compose que de trois lettres: Rio, les Jeux olympiques, encore une fois après ceux de Londres. «La dernière perche que je peux attraper pour aller aux JO. Je fais tout ce que je peux, je suis sur la bonne voie et j’espère que cela sera bon», raconte Ellen Sprunger.

Sa priorité demeure principalement de retrouver sa vitesse et son état de forme de 2013. La grande sœur de Lea, spécialiste de l’heptathlon, vise avant tout le relais. «J’y crois, j’ai une carte à jouer. Sans douleur, il n’y a pas de raison que je ne réintègre pas l’équipe même si ça pousse derrière», confie-t-elle, en évoquant le 4x100 déjà qualifié pour Rio.

«A chaque fois un pas en avant»

Pour le reste, Ellen Sprunger la jouera stratégique. La saison en salle demeure appondue à un gros point d’interrogation. «Je prends tout ce qui vient.» Sous-entendu, semaine après semaine. Car si le processus de guérison progresse dans la bonne direction, des moments plus compliqués ne sont pas à exclure.

Ainsi, il est fort probable que l’aînée des sœurs Sprunger ne tente le tout pour le tout que sur un ou deux heptathlons l’an prochain (elle doit faire 6200 points pour voir Rio dans sa discipline individuelle). Quant aux championnats d’Europe à Amsterdam, la Ginginoise devrait prendre part qu’au 4x100 m. «Tout ce qui vient entre aujourd’hui et Rio reste flou. Mais pour l’instant, c’est à chaque fois un pas en avant.»

Double page spéciale "En route vers Rio", avec les athlètes de La Côte, à retrouver vendredi dans nos éditions numérique et papier.

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