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Ellen Sprunger quitte Paris et revient en Suisse

A l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP), depuis octobre, Ellen Sprunger a décidé de mettre fin à son expérience parisienne. La Ginginoise finira de préparer les Européens de Zurich en Suisse.

28 juil. 2014, 15:23
Ellen Sprunger avait rejoint le groupe d'entraînement de la Française Antoinette Nana Djimou, à Paris.

Au mois d’octobre dernier, sans coach, elle était montée à Paris. Acceptant de changer de cadre d’entraînement, pour se préparer au sein de l’INSEP, aux côtés de la Français Nana Djimou, championne d’Europe d’heptathlon. Un pari pour Ellen Sprunger, qui a dû se faire à une autre ville, une autre vie, une autre structure, un autre discours (celui de Sébastien Levicq, ancien décathlonien, dur et exigeant).

Tout ne s’est pas passé aussi tranquillement qu’une balade en bateau-mouche sur la Seine. Au cours de son aventure parisienne, la Ginginoise (28 ans le 5 août) a navigué entre hauts et bas, entre petits déclics et gros doutes, alors que de profondes changements techniques étaient entrepris. «La bonne ambiance à l'entraînement me permet de relativiser et lâcher prise», confiait-elle, en février, juste avant une session de travail au cœur de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance.

L’expérience - positive, malgré tout - dans la Ville Lumière est désormais terminée. Ellen Sprunger a décidé de rentrer au pays, pour les dernières semaines avant les Européens de Zurich. Un choix dicté tant par le cadre de vie (pas évident d’habiter seule dans un 18m2), que par des raisons financières. «A Paris, je n’avais pas accès aux soins comme je le désirais, je ne pouvais me rendre chez le physio qu’une fois par semaine», explique l’heptathlonienne, qui doit faire attention à son tendon d’Achille. A l’INSEP, la Ginginoise n’était pas interne, payait une cotisation mensuelle, n’avait pas accès à tous les privilèges. «Cela, cumulé aux allers et retours entre la France et la Suisse de plus en plus fréquents pour les entraînements avec le relais, me coûtait trop cher. Cela devenait compliqué.»

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