C’est déjà ça: il est permis de rêver (un peu) pour l’athlétisme helvétique. Aux JO de Rio, les Suisses auront deux ou trois chances de finale et un tout petit espoir de médaille, de l’ordre de 10 ou 20 %, ce qui est déjà beaucoup dans un sport où l’Europe ne tient pas le haut du pavé.
Le dernier podium suisse en athlétisme remonte à Séoul en 1988, avec le bronze de Werner Günthör au poids. Mais la valeur étalon, pour les Suisses, est plutôt la finale (top 8). Cet objectif apparaît réaliste pour Kariem Hussein, 11e mondial de la saison sur 400 m haies, Lea Sprunger dans la même discipline (17e mondiale, mais derrière notamment huit Américaines dont trois seulement seront présentes au Brésil) et Nicole Büchler à la perche. Voire Tadesse Abraham sur marathon.
Nicole Büchler pourrait même caresser l’espoir d’un podium, n’était-ce l’incertitude liée à sa blessure...