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Le nouveau départ de Sarah Atcho

Cette année sera une saison de transition pour la Lausannoise Sarah Atcho. Mais pas sans ambition! Elle rêve de devenir la Suissesse la plus rapide de l’histoire.

11 mars 2019, 15:10
Sarah Atcho va vivre une saison 2019 dite de transition.

Sarah Atcho, bien que prenant un nouveau départ cette année, ne revoit pas ses ambitions à la baisse. La Vaudoise s’est longuement confiée à Keystone-ATS au sortir de la saison en salle et ne s’en cache pas: elle rêve de devenir la Suissesse la plus rapide de l’histoire.

«Tiens, j’avais oublié ça», sourit-elle lorsqu’on lui demande quel effet ça lui fait d’être la Romande la plus rapide de l’histoire sur 100 m grâce aux 11''20 réussis à Zofingue lors des Championnats de Suisse 2018. Elle ne s’est d’ailleurs jamais départie de ce sourire durant les quelque 60 minutes, entre séances photo et vidéo, passées sous le discret soleil illuminant ce jour-là le stade de la Pontaise.

«C’est ultra-positif, et également gratifiant d’être la Romande la plus rapide sur 100 m. D’autant plus qu’il n’y avait pas n’importe qui avant, avec des athlètes comme Lea et Ellen Sprunger qui ont fait leurs preuves. Mais ce n’est que le début», promet Sarah Atcho, qui a abaissé son record personnel de 13 centièmes sur la rectiligne en 2018, faisant ainsi mieux que ses partenaires du 4x100 m Ajla Del Ponte (11''21) et Salomé Kora (11''25).

«Un sport ingrat»

Rêve-t-elle de devenir la Suissesse la plus rapide de l’histoire? «C’est un but, et il n’est pas inatteignable», enchaîne-t-elle sans sourciller. «Mais on a de belles têtes d’affiche en Suisse avec Mujinga (ndlr: Kambundji, la première Suissesse à être passée sous les 11'' sur 100 m avec 10''95) et Lea (Sprunger, qui détient toujours le record de Suisse du 200 m en 22''38)», rappelle-t-elle.

«Devenir no 1 suisse, c’est notre rêve à toutes. Et cela signifierait beaucoup. Mais l’athlétisme est un sport ingrat dans lequel il faut être prêt le bon jour, au bon moment, à la bonne seconde», souligne cette étudiante en management et en communication. «Il faut s’entraîner dur, et il faut surtout avoir le mental pour ça», glisse-t-elle.

«Etre prête dans la tête»

Paradoxalement, Sarah Atcho a plus progressé l’an dernier sur 100 que sur 200 m (22''80 en 2018, 22''90 en 2017), qui est pourtant sa discipline de prédilection. «Je l’ai dit, il faut être prête dans la tête. La grosse différence, c’est que je n’attends rien sur 100 m, où je cherche à me faire plaisir. La clé, c’est de pouvoir courir l’esprit libre, sans me mettre trop de pression», ajoute-t-elle.

La Vaudoise reconnaît du reste éprouver quelques difficultés si elle chasse un objectif unique, alors qu’elle se sent au contraire plus à l’aise si elle doit enchaîner les courses et les distances sur une même journée. «Je ne me focalise alors pas sur une seule épreuve et cours sans trop réfléchir.» Atcho pourrait ainsi recourir à un préparateur mental à l’avenir. «J’y pense de plus en plus. Mais cela prend du temps et coûte aussi de l’argent», précise-t-elle.

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