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«Petite» rupture d’un tendon d’Achille pour Lea Sprunger

Lea Sprunger joue décidément de malchance en ce début de saison estivale. La Vaudoise de 31 ans souffre d’une «petite rupture du tendon d’Achille gauche», a-t-elle annoncé mardi à l’occasion d’une conférence de presse virtuelle organisée par Swiss Athletics.

26 mai 2021, 09:00
Lea Sprunger joue de malchance cette saison.

«J’avais arrêté de courir pendant dix jours en raison d’une lésion à un mollet», qui l’avait contrainte de déclarer forfait pour les Mondiaux de relais à la fin avril à Chorzow. «J’allais mieux à mon retour aux Pays-Bas le 9 mai et ai pu recommencer à courir. Mais mon mollet et mon tendon ont réagi assez violemment», a-t-elle précisé.

Lea Sprunger a donc décidé de passer une IRM, qui a révélé une petite rupture sur le tendon d’Achille. Elle a repris un entraînement alternatif depuis dix jours. «Le mollet et le tendon ont bien réagi ces derniers jours. Et hier (ndlr: lundi), j’ai fait des 100 mètres sans ressentir de douleur», a-t-elle souligné, mardi.

«Je reste confiante»

La championne d’Europe 2018 et 4e des Mondiaux 2019 sur 400 m haies demeure donc optimiste. «Cela peut paraître alarmant, mais je reste confiante. J’ai tout à disposition ici (ndlr: à Papendal) pour faire les meilleurs soins possibles. J’espère qu’on est dans la bonne direction», a-t-elle affirmé.

«J’ai encore le temps. Je suis déjà qualifiée pour les Jeux, donc je n’ai pas de pression de ce côté-là», a souligné Lea Sprunger. «Il me reste suffisamment de temps pour être en forme à la fin juillet» pour les JO de Tokyo, ultime objectif d’une carrière qui s’arrêtera à la fin de la saison.

L’incertitude demeure forcément concernant la suite de son programme. «J’espère renouer avec la compétition à l’occasion de la Coupe d’Europe par équipes (ndlr: 19/20 juin à Cluj), en douceur avec un relais, et disputer mon premier 400 m haies lors des championnats de Suisse», les 26 et 27 juin à Langenthal, a-t-elle souligné.

«Je peine à me visualiser sur le podium»

Lea Sprunger sait qu’elle paie l’immense charge de travail à laquelle elle s’astreint depuis des années. «A 31 ans, je commence gentiment à payer les lourds efforts fournis à l’entraînement. Mon tendon me dérange depuis quelque temps, et c’est une partie du corps qui guérit plus difficilement», glisse-t-elle.

«Il est forcément difficile de fixer des objectifs actuellement. Je peine à me visualiser sur le podium olympique. Mais j’ai le temps», a-t-elle répété. «Si tout se passe bien, je suis persuadée que j’aurai les moyens d’accrocher une place en finale des JO. Ensuite, tout serait possible», a-t-elle assuré.

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